JULIEN DESPREZ - ACAPULCO REDUX
11 oct.
Lieu Multiple
plein les yeux, plein les oreilles
Performance pour un musicien, une guitare électrique et un dispositif lumières, ce solo, mis en scène par le chorégraphe Grégory Edelein, repousse encore les limites de l'instrument. Ou de l'instrumentiste... On pensait déjà qu'il allait loin, peut-être bien plus loin que nombre de ces confrères tritouilleurs de six cordes, mais ce ne devait pas être encore assez pour Julien Desprez. Ici, le jeu de lumière renforce, efface, refait resurgir le guitariste, son image, son corps, l'instrument pour donner à l'écoute, à la performance, une force visuelle et auditive sidérante. On ne sait plus si l'on voit, si l'on entend, qui et quoi on a en face. Ce que l'on est même et ce qu'on fout là, presque... Mais on reste, scotché par cette prouesse hypnotisante, en perpétuelle évolution, évoquant bien plus qu'une pratique instrumentale ; une véritable danse.