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Un Poco Loco

Un Poco Loco

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Autre
Concert
Présentation

Les élèves de l'école Alphonse Daudet à Poitiers viennent à la rencontre des trois musiciens de Un Poco Loco lors de leur répétition pour le concert du soir.

CÉCILE CAPPOZZO TRIO + GUEST

CÉCILE CAPPOZZO TRIO + GUEST

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Cécile Cappozzo ©
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Horaire
20h45
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12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Alors que certains cherchent à échapper à tout prix à leur étiquette de fils ou fille de, d'autres existent suffisamment fort pour ne pas avoir à s'en préoccuper. Et voire même revendiquent la filiation en œuvrant en famille. C'est le cas pour Cécile Cappozzo qui, après un somptueux duo avec le pater, l'invite volontiers à claironner dans son nouveau trio.

Douze ans ont passé depuis son précédent concert, en trio et au Carré Bleu déjà, mais la section rythmique a changé et la petite a fait un sacré chemin. Si son jeu reste aussi musclé, les doigts agiles et les poings ou les coudes toujours prompts à appuyer le propos, son monde musical s'est largement enrichi. De rencontres, de la découverte du flamenco - qu'elle danse aujourd'hui avec un même brio - de connexions diverses, de tout ce qui peut faire une vie quoi. Et de ses deux compères aussi. Etienne Ziemniak, batteur-headbanger aussi furieux que subtil et Patrice Grente, qui passe sans prévenir de la force tranquille à une rage débridée.

Un groupe incandescent, inscrit dans l'héritage évident d'un free historique (Cecil Taylor, notamment, en figure tutélaire certainement assumée) mais dont le feu est nourri de bois neuf. Du jazz ardent complètement d'aujourd'hui, qui sent bien plus le souffre que la naphtaline. Et en ces temps musicaux menant souvent à une apothéose de l’insignifiant, l’espace de liberté qu'ils offrent avec une telle détermination et un si fort investissement s’ouvre vers des territoires sonores d’une fraîcheur irradiante.

Trio Domancich - Biscoe - Turner / Josselin Arhiman Trio

Trio Domancich - Biscoe - Turner / Josselin Arhiman Trio

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Sophia DOMANCICH
Date
Horaire
20h45
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Concert
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Josselin Arhiman Trio

 

Deuxième rendez-vous dans le cadre de la carte blanche offerte à Josselin Arhiman. Après son Grains de Table orageux en février et en attendant son piano-solo l’automne prochain, on le retrouve ici en trio.

Un tout premier concert sur ce répertoire, développé durant deux semaines de résidence en nos murs, qui permet de constater à quel point ce jeune musicien peut aussi bien être à l’aise dans l’improvisation débridée que sur un canevas mélodique à l’écriture précise, sensible, mais toujours ouvertement libre dans son interprétation.

Un propos sincère comme le bonhomme, une musique aérienne, qui ne refuse pas d’être belle ni de sombrer dans quelques troubles.

 

Trio Domancich - Biscoe - Turner

 

Onze ans depuis sa dernière venue au Carré Bleu ! Onze années durant lesquelles cette pianiste incontournable a continué à arpenter ses chemins de traverse, avec toujours cette humble discrétion, heureusement régulièrement mise en lumière par quelques chroniques de disques ou de concerts dithyrambiques.

Et pour son retour à Poitiers, l’occasion de découvrir ce nouveau trio. Elle nous avait habitué à l’excellence en la matière, avec son fameux DAG (Simon Goubert et Jean-Jacques Avenel), on ne sera donc pas surpris par ce casting haut de gamme.

Roger Turner, on le connaît. Quelque chose comme la classe ultime en matière de batterie… Mais ce concert nous permet aussi de retrouver le grand Chris Biscoe, souffleur pilier du free britannique.

Du grand art, à n’en pas douter.

 

Duo Vandermark - Nilssen-Love

Duo Vandermark - Nilssen-Love

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Duo Vandermark - Nilssen-Love
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Quand d’autres doublent les rythmiques, ces deux-là œuvrent plutôt à l’épure. Sax, batterie, point barre ! Les lignes de basse, ils sauront bien les faire naître, les suggérer par d’autres moyens. On peut leur faire confiance. Ou s’en passer. Rien d’indispensable quand on est libre…
Échappant à la dictature de la formation traditionnelle, il s’agit là encore plutôt avant tout de la réunion de deux musiciens, d’une belle et simple complicité finalement, bien plus que d’une révolution formelle. Qu’ils n’auraient même pas inventé… Deux instruments, deux voix, capables de converser, de dire, en revisitant la grammaire de l’instrumentarium classique. Et on oublie bien vite la forme pour ne retenir que le fond et les formes, multiples, variées, infinies, que peuvent prendre leur verbe, leur verve, musical. Une conversation au sommet, entre deux monstres du free d’aujourd’hui, qu’on a peut-être au départ un peu trop eu tendance à prendre pour d’éternels furieux. Si l’énergie est là, souvent, l’un comme l’autre restent capables d’une rare délicatesse, explorant tous les registres, toutes les cartes, du tendre au dur, de l’abrupt à la pente douce.

à voir en live

The Turbine

The Turbine

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The Turbine
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
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The Bridge#3

Avec le soutien du Ministère de la culture, de la Sacem, de l'Onda, du FCM, des services culturelles de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, de la Spedidam et l'Adami et de l'Institut Français.

The Bridge, suite mais certainement pas fin. Alexandre Pierrepont et sa fine équipe poursuivent cette belle entreprise de tissage de liens avec The Turbine ! Deux considérables contrebassistes, deux batteurs considérables, la recrudescence des rythmes…
Depuis 1960 et « Free Jazz » d’Ornette Coleman, qui avait doublé chaque instrument de son quartette, la démultiplication d’une section rythmique déjà vouée à toutes les croissances et excroissances a connu diverses incarnations. Pourtant, il s’agit ici de bien autre chose que du renforcement, ou de l’autonomie du basse-batterie, de jouer ou jongler avec les rythmes. Pour reformuler les choses, il s’agit de quatre musiciens créateurs, distinctement, se livrant à une musique totale faite sur des contrebasses et des batteries.
Ensemble, ils brodent mesures et démesures, nouent alliance sur alliage, remontent tous les temps, sont les maîtres du sentiment de la durée et des permutations, traitent de matières, de mouvements, de vitesses, de flux.
Et toute la sagesse d’Hamid Drake pour relativiser : « Les physiciens eux-mêmes s’aperçoivent de cela : qu’il n’y a pas de nature inhérente. Si vous regardez n’importe quel objet sous un microscope, vous verrez d’autres choses, d’autres éléments, alors que l’objet paraît doté d’une forme solide. Je suis heureux d’accomplir cette fonction qui donne l’impression qu’un rythme est gardé, dans une situation donnée, profitable aux êtres, quoique je sache que je ne garde rien du tout. Comment le pourrais-je ? Le temps se meut constamment. Et ces mots même que l’on utilise : « garder » le rythme, « garder » le temps… Illusions. »

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Josselin Arhiman solo / Duo Pruvost - Brochard

Josselin Arhiman solo / Duo Pruvost - Brochard

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 Duo Pruvost - Brochard
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Horaire
20h45
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Un ordinateur, une table de mixage et un ampli. C’est dans ce plus simple appareil que Josselin Arhiman travaille depuis trois ans son solo « Grains de table ». Pianiste de formation, plutôt issu du jazz, ses oreilles curieuses et un stage avec Jean-Luc Guionnet lui ouvrent un champ nouveau et lui inspirent d’autres directions possibles. Plusieurs chemins, mais toujours dans le même sens avec ce Zébulon du son, celui de la musique, la belle.
Son univers est teinté de boucles de larsen, de drones, de rafales de sons concrets. Avec une délicatesse certaine, il propose une musique puissante, envoûtante, hypnotisante à souhait. Une ballade douce-amère, où la tension de l’instant se communique sans hystérie forcenée.

à voir en live

à écouter, en cassette ! : Grains de table, Label Hum (2013)

 

Pruvost / Brochard. Ils étaient faits pour jouer ensemble, assurément. Ils sont de la même trempe. De ceux qui ne laisseront pas indemne l’histoire de la pratique de leur instrument, déjà. Ils n’ont sans doute rien révolutionné, mais quel pas franchi en la matière par ces deux là ! Et puis ils ont cette même faculté à dénicher toujours du beau là où on l’attend pas forcément. Du sublime dans un grincement, du chant dans un râle, la mélodie dans le bruit, la grâce dans la crasse… Mais sans volonté bruitiste, celle qui n’apporte au final rien d’autre que du bruit. Juste d’autres voix possibles à la musique, loin des académismes. En étant toujours capable de jouer une « note pure ». Ne rien s’interdire.
Un tout nouveau duo, qui s’est déjà croisé du côté de Lille, où il se dit qu’il fallait absolument qu’ils jouent ensemble…

 

À écouter : Éric Brochard – Coding Music (2013)
Christian Pruvost – Ipteravox - Label Circum (2010)

Fred Van Hove Solo

Fred Van Hove Solo

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Fred Van Hove Solo
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20h45
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Dès 1965, il commence à jouer avec Peter Brötzmann. En 1968, il enregistre Machine Gun avec l’octet du saxophoniste allemand et pose les premières pierres du free européen. Un complot de terroristes du jazz et un label, FMP, après qui plus rien ne serait pareil.
Une quarantaine d’années plus tard, il aura contribué à écrire les plus belles pages de l’histoire des musiques créatives pour s’imposer comme l’un des plus grands pianistes en activité.
Fred Van Hove est un monument. De l’histoire de l’improvisation, du piano revu et corrigé, des musiques les plus définitives. Un maître pour beaucoup, et un exemple. De rigueur, de régularité, d’engagement, de remise en question permanente.
Il a joué avec les plus grands - pas besoin de lister, ils ont tous croisé ses torrents de notes rageux - mais c’est certainement en solo que sa musique prend toute sa dimension. Une ampleur fabuleuse, qui métamorphose le piano en une cathédrale de sons, une précision diabolique, un savant mélange de puissance et de délicatesse extrême.
Une expérience définitive, un instant de grâce, un moment à part qui donnerait tout son sens à la vie et, arrêtons ici le dithyrambe, qu’aucun dictionnaire de superlatifs ne saurait résumer.

 

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Amok

Amok

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Amok
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20h45
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Éric Vagnon, c’est bien sûr le sax enragé des terroristes de Spoo. Mais c’est aussi l’ARFI, Quelques Fiers Mongols, les Bampots avec Ted Milton, les Chnoques avec Steve Waring et bien d’autres choses encore. Dont certaines qu’on connaît moins… comme une thèse de doctorat en génie électrique sur les "solutions innovantes pour le packaging des convertisseurs statiques polyphasés". Ce qui laisse rêveur.
C’est aussi le souvenir d’un duo mémorable, avec son compère Brochard, dans un splendide coin de campagne gâtinaise pour l’édition 2007 du regretté festival NPAI. Un concert qui en précédait un autre, non moins mémorable, de Peter Jacquemyn. C’était il y a maintenant sept ans, ils s’étaient rencontrés, ils s’étaient plu et s’étaient promis de jouer un jour ensemble. Le temps passe mais les idées restent et la rencontre a enfin lieu ce soir, pour la première fois. Fierté !
Une rencontre qui sonne déjà comme une évidence. La basse tellurique, énorme, vrombissante de Jacquemyn, le baryton de Vagnon qui taille dans le gras… ne manquait qu’une paire de baguettes agiles à cette masse acoustique monstrueuse. Et c’est l’immense Mark Sanders qui s’y colle.
Une première mondiale donc à Carré Bleu, sans vraiment d’inquiétudes quant à la musique qui en sortira. Des énergumènes comme ça, ça force à la confiance.
Free sans doute, puissant certainement, délicat parfois… Redoutable assurément !

En Corps

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20h45
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On l’a vue, il y a quelques années, fréquenter les stages d’improvisation dans quelques festivals de renom, à l’écoute de la bonne parole d’intervenants de choix. Puis on l’a découverte au sein de l’irrésistible duo Donkey Monkey, avant de la voir intégrer l’ONJ, fricoter avec le collectif Coax ou s’acoquiner avec les activistes d’Umlaut ou les solistes de l’Ensemble Intercontemporain. Elle joue aujourd’hui partout, avec tout le monde. Celui qui compte en tout cas, dans ces musiques-là.
Eve Risser est, à n’en pas douter, l’une des plus belles révélations musicales de ces dernières années, comme on dit aussi dans les magazines spécialisés… Une maturité rare, un culot monstre et un sens inné de l’inouï qui transforment tout ce qui passe entre ses mains (piano, surtout, mais aussi flûte, guitare Barbie, thérémine, jouets divers…) en curiosités sonores d’une imparable musicalité.
Et c’est sans aucun complexe donc qu’elle peut affronter l’une des plus redoutables rythmiques en exercice. Ah, la paire Duboc / Perraud…
Trois personnalités fortes, explosives, qui jouent de tout leurs corps comme si c’était pour la dernière fois, dans une urgence, un engament physique, une rage de vivre presque, de dire et de faire, qui donnent envie d’y croire encore.
Parce qu’en musique, comme ailleurs, il reste à faire et à dire et autant de plaisir à y prendre. La preuve par trois.

 

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