Plus qu’à un opéra du quotidien, ce nouveau projet du tromboniste français Yves Robert fait songer à une enquête économique, financière, politique mise en paroles et musiques, un reportage passionnant sur l’argent.
Depuis sa formation en 1987, ce quartet a acquis une renommée mondiale parmi les ensembles de musique contemporaine. Il est mené de main de maître par Alexander Balanescu, violoniste virtuose et compositeur visionnaire en recherche constante de nouveaux défis musicaux (il a travaillé avec des artistes aussi divers que John Lurie, Ornette Coleman, les Pet Shop Boys, ou encore Kraftwerk). En 1979, Balanescu entame sa collaboration avec Michael Nyman et tous deux deviennent dès lors les compositeurs et interprètes privilégiés des musiques des films de Peter Greenaway.
En partenariat avec l’EESI, dans le cadre de la semaine Peter Greenaway
Après leur splendide relecture de l’oeuvre de Lenny Tristano, François Raulin et Stéphane Oliva se penchent sur ce printemps du jazz que furent les années 1920-1930, quand à New York, les James P. Johnson, Willie « The Lion » Smith ou Fats Waller revisitent le ragtime, sur un tempo d’enfer, pour imposer le Piano Stride. Dans une réécriture contemporaine de ce style flamboyant, loin de la révérence nostalgique, ils se réapproprient la verve incandescente des « ticklers » de Harlem. Une vision moderne, mais toujours aussi libre et sauvage, de « l’entertainment ». Peut-être salutaire à la veille d’un certain second tour…
Il y a tout juste huit ans, Marteau Rouge faisait vibrer murs et tympans à Carré Bleu. Depuis, ces trois activistes, toujours insatiables, ont régulièrement invité les plus talentueux improvisateurs (Itaru Oki, Daunik Lazro, Joe Mc Phee…) à venir explorer les territoires incertains de cette musique du chaos, au-delà du free, au-delà du rock, savamment organisée pour être aussitôt scrupuleusement démontée. C’est au tour de l’impressionnante danseuse Maki Watanabe de se joindre à eux, pour se mêler corps et âme à leurs douces colères
Une (contre-)culture ancrée dans les sous-terrains du Net et mal connue des réseaux balisés, des artistes qui détournent logiciels et matériaux technologiques lo-fi ou dernier cri pour créer leurs propres instruments... C’est à une plongée dans l’univers de cette nouvelle faune numérique créative que nous vous invitons pour cette soirée. Quatre performances hors normes issues du festival Piksel, organisé à Bergen (Norvège) par le centre d'arts numériques BEK. Un échantillon qui ne décevra ni les curieux, ni les fans d'Otomo Yoshihide, Fennesz ou Throbbing Gristle.
En coréalisation avec GOTO10 et BEK, dans le cadre du festival Make Art
Shiro Daimon – François Rosse
Danseur, acteur, musicien, chanteur, mime, poète, fusionnant les techniques du nô, du kabuki et de la danse contemporaine dans des rituels étranges et hypnotiques, Shiro Daimon aime rencontrer les meilleurs improvisateurs. Après Steve Lacy ou Bernard Lubat, il invite le compositeur et improvisateur de génie François Rossé dont le jeu pianistique a l’énergie d’une danse intérieure savante et sauvage.
En partenariat avec le CFMI
Dans la lignée de « The Ex » ou « The Ruins », « Zu » aime partager son free jazz hard core avec des invités prestigieux (leur rencontre avec Mats Gustafsson constitua une inoubliable déflagration lors du dernier festival NPAI). Ce soir, c’est Joe Lally, du groupe légendaire « Fugazi », qui vient mêler sa voix et sa basse au rock rageur et iconoclaste des trois romains.
Coréalisation avec le Confort Moderne
Daunik Lazro, Raymond Boni et Paul Rogers comptent parmi les plus grands de l’étrange tribu des '"outlaws" de la musique, poètes solitaires, maîtres sans école, modèles d'exigence, d'inventivité, de sincérité et d'intégrité, Défricheurs rebelles, toujours à l'écoute de ce qui s'invente, toujours prêts à risquer une rencontre avec ceux qui ont à partager la même exigence et la même soif de liberté.
En coréalisation avec le Théâtre Scène Nationale de Poitiers
Tant mieux si Géraldine Laurent est la révélation-jazz de l’année et si tout le monde se l’arrache. En Poitou-Charentes, nous savons depuis 10 ans que c’est une grande saxophoniste. De même que nous savons, que « Cajoune », qui fait swinguer « Sweet Mama » depuis bientôt 30 ans, est la reine du kazoo et de la planche à laver. Les 3 garçons du collectif qui s’y collent ce soir ont intérêt à être à la hauteur !
En co-réalisation avec la MJC Alienor d’Aquitaine,
dans le cadre des « Nuits blanches »
Finale du tremplin Kidijazz
Pour ouvrir la soirée, c’est la désormais traditionnelle « battle » entre les deux groupes qui ont franchi les éliminatoires avec succès, consacrant le vainqueur devant un public surchauffé.
Olivier Hutman trio
Le trio du pianiste Olivier Hutman, pointure internationale qui a joué avec Christian Escoudé, Eddie Louiss, Stan Getz, Barney Wilen, Éric Le Lann ou Claude Barthélémy.
Organisé par "Kidijazz" et l'IUP Information et Communication de l'ICOMTEC