8 ensembles (chœurs, quartets, sextets, big band…) – Plus de 50 musiciens
Toutes les couleurs du jazz (be-bop, hard bop, jazz rock, standards, impro…), des musiques cousines (blues, rock, funk …), voisines (afro, maghreb, bossa, reggae, roots, dub…), pour une soirée non-stop où s'enchaînent tous les jazz enseignés aux ateliers Syrinx.
En 1991, "Axon" était un trio, constitué autour du légendaire "vocaliste" Phil Minton par le violoncelliste brésilien Marcio Mattos et le batteur allemand Martin Blume. À l'occasion de rencontres avec le pianiste belge Fred Van Hove (autre légende de la scène improvisée), leur musique a atteint une telle inventivité et une telle liberté qu'en 2000, le trio est devenu, définitivement, un quartet qui continue à échapper à toute tentative de définition.
Si le génial Phil Minton allonge son séjour à Poitiers, c'est pour une véritable résidence de création (et non, comme nombre de ses compatriotes, pour une résidence principale ou secondaire) puisque, après avoir enregistré et joué avec "Axon", il est rejoint par Sophie Agnel pour enregistrer (enfin) leur duo magique et donner ce concert dominical et vespéral
Faire de la musique avec les sons des mots (registres, timbres, mélodies, rythmes…), exprimer ce qui s'entend au-delà des mots (origines sociales ou culturelles, émotions, poésie, invention…) et, pour cela, enregistrer, sampler, harmoniser, composer, improviser… C'est l'objet de la résidence, à Carré Bleu depuis janvier, du poitevin Paul Brousseau et de Ramon Lopez, "el niño de Alicante". Création mondiale, donc…
Retour aux sources pour l'écrivain (spécialiste de Rabelais et de la fin de la classe ouvrière) et le violoniste qui ont passé une partie de leur jeunesse dans la Vienne, tout comme le batteur et le clarinettiste. Aujourd'hui, ils se retrouvent régulièrement sur scène pour des spectacles musicaux et littéraires autour de textes de Rabelais, d'Aubigné, Michaux ou François Bon lui-même. Poitiers est une étape symbolique dans cette aventure à l'avenir plein de promesses.
Coproduction
En partenariat avec le CFMI et la Compagnie Archipels - Dominique Pifarély
Ces trois grands expérimentateurs, utopiques et passionnés, sont trop discrets pour encombrer les scènes, les médias ou les bacs des disquaires. C’est une injustice d’autant plus scandaleuse que chacun de leurs projets est un événement qui apporte toujours sa part d’invention, d’inattendu, d’inouï. Réuni par Bernard Santacruz pour « Jazz en Lubéron », ce trio s’engage dans la mouvance tumultueuse des musiques européennes qui se sont émancipées de l’histoire du jazz afro-américain
Trio-X, disent en chœur ses trois membres, est une sorte de coopérative associant trois membres égaux. La musique que nous créons trouve son inspiration dans l’histoire, l’héritage et la légende des héros du jazz aussi bien que dans le folklore, les mythologies urbaines, la science-fiction, la politique, le sexe et même dans « la sauce aux canneberges ».
La musique vient avant la théorie ; il n’y a pas d’autre concept que la musique elle-même puisqu’elle est sa propre « raison d’être » (en français dans le texte). Pour nous, répéter c’est vivre, et ce sont des expériences de la vie que s’inspirent les histoires que nous racontons, les couleurs dont nous peignons les sons et les formes des sculptures que nous construisons. »
Coproduction
Co-réalisation avec Le Théâtre - Scène Nationale de Poitiers
Trois musiciens hors du commun, dans un au-delà de la musique échappant à toute tentative de définition, où la maîtrise instrumentale n’impose plus de contraintes, où l’on ne sait plus si c’est le geste qui fait la musique ou si c’est la musique qui fait le geste, où l’imprévisible s’installe comme une envoûtante et généreuse évidence pour laisser surgir de flots de poésie, éblouissants, foudroyants
Coproduction
Avec le soutien de la Fondation pour la Culture Pro Helvetia
Wonderland
Quand « Das Kapital » a rencontré le cinéaste suisse Nicolas Humbert (auteur d'un film culte sur l'avant-garde du jazz new-yorkais des années 90) et le vidéaste allemand Martin Otter (auteur d’installations et de performances), ils ont imaginé un spectacle improvisé, associant les images et la musique, dont le contenu varie selon le jour et le lieu du concert, les images (qui concernent la ville et la vie des gens rencontrés), étant tournées par le cinéaste et le vidéaste le matin même, sélectionnées l'après-midi et projetées le soir sur la scène, sur deux écrans entre lesquels le trio improvise.
Images
Cinéma : Nicolas Humbert
Vidéo : Marton Otte
Coproduction
Création réalisée dans le cadre d’une résidence à Carré Bleu, avec l’aide de la DMDTS
Formée à New York aux écoles de Merce Cunningham et de José Limon, Yukiko Nakamura pratique l’improvisation collective et travaille avec Masaki Iwana, le père du butô blanc. Son corps nu, peint en blanc, ou barbouillé de noir et à peine voilé de rouge, dit, avec une intensité exacerbée par la lenteur, l’animalité de la chair, la violence du sexe, l’angoisse de mort, ou l’érotisme de l’amour que décuple la peur de l’abandon et de la solitude. C’est du geste aussi que naît la musique de Masayoshi Urabe, hallucinant performeur dont les idoles s’appellent Billie Holiday, Georges Brassens ou Lou Reed. Il sue, hurle jusqu’à l’hystérie, s’apaise dans le rythme haletant de son propre souffle, esquisse une plainte bluesy et zèbre le silence d’une danse sensuelle et sauvage.