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The Ames Room

The Ames Room

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Photo The Ames Room © Gilles Pyvka
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

Nouvelle virée en terre australienne avec le retour au Carré Bleu du fabuleux bassiste Clayton Thomas et du batteur-marteleur Will Guthrie. Récemment installés en Europe (Berlin et Nantes), ils se sont empressés de s’acoquiner avec la fine fleur de l’improvisation made in France et, notamment, avec l‘incontournable Jean-Luc Guionnet. Tous les trois investis dans de nombreux projets estampillés « musiques improvisées », ils ont aussi en commun un goût prononcé pour le free jazz le plus brûlant (on se souvient de la prestation du saxophoniste au sein du décapant trio The Fish et de celle du batteur avec le météore Dans mon Garage). Et c’est bien de cette esthétique dont il s’agira ce soir. Toute l’énergie, la tension, le swing implacable de la Great Black Music, mais revus à travers le prisme anamorphosant (comme celui de la chambre d’Adelbert Ames...) de leur culture, de leurs expériences propres. Leur concert lors des dernières NPAI restera sans nul doute longtemps gravé dans les mémoires des spectateurs présents ce jour-là et ressortis en sueur de la salle, le visage figé par un inamovible sourire de satisfaction intense.

À écouter : The Fish : « Live at Olympic Cafe & Jazz à Mulhouse » (Label Ayler Records - 2007). Disponible chez Improjazz.

Didier Lasserre Trio

Didier Lasserre Trio

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Photo Didier Lasserre Trio © Bruce Milpied
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

Sylvain Guérineau ou le grand méconnu du saxophone français? Pourtant, cet artiste complet (il est aussi peintre) sillonnait déjà les routes méandreuses du free jazz à la fin des années soixantes, aux côtés de François Tusque, Jenny-Clark ou Francis Marmande. Depuis, avec Sunny Murray, Henry Grimes, Bernard Lubat ou Joelle Léandre, il n’a cessé de promener  ce son âpre, rugueux, dépouillé, ce phrasé douloureux, haché qui ont fait sa signature sonore. Un souffle à part qui a séduit, il y a plus de dix ans déjà, Didier Lasserre, leader - mais sur le papier seulement - de ce trio rare. Lasserre le réductionniste, celui qui à force d’épure a su concentrer le rythme, le sacro-saint swing, en un minimum de gestes, d’attaques, pour ne garder que l’essentiel, pour tout dire ou mieux, suggérer, en un coup de baguette, un frémissement de cymbale. Et aux côtés de ces deux discrets, un troisième larron tout aussi désespérément confidentiel, une découverte toute aussi essentielle, Jean Rougier, dont la contrebasse elliptique s’accorde de la plus belle des manières aux errances concentrées des deux compères.
Du free, bien sûr, mais qui pour une fois ne se déclinerait pas (ou pas que) en terme d’énergie, de déluge de notes brûlantes, mais plutôt en une subtile élaboration de structures déconstruites, toutes en profondeur et poésie.

À écouter : Didier Lasserre trio "Live at l’Atelier Tampon" (Label Ayler Recors - 2008).
Disponible chez Improjazz.

Blondy - Butcher - Lovens - Evans - Thomas

Blondy - Butcher - Lovens - Evans - Thomas

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Photo Blondy - Butcher - Lovens - Evans - Thomas © DR
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

Cinq cultures, cinq histoires, cinq pays sur trois continents et quatre générations pour un casting comme on ose à peine en rêver.
Pour ce nouveau projet, Frédéric Blondy, pianiste halluciné et hallucinant qui n’en est pas à ses premiers faits d’armes au Carré Bleu (au sein d’Hubbub, en trio avec Doneda et Tetsu Saitoh...), est allé piocher dans la fine fleur des musiques improvisées quatre des plus brillants créateurs du moment. Si Paul Lovens et John Butcher sont déjà considérés depuis quelques années comme des maîtres incontestés de leur instrument, il n’a pas oublié de se tourner vers la jeune génération en faisant appel à l’enthousiasmant Clayton Thomas et à un tout jeune trompettiste qui a littéralement subjugué le public qui le découvrait en solo lors de l’édition 2008 du festival Jazz à Mulhouse.
Une réunion au sommet donc, mais sans avoir à craindre une seconde le débordement des égos. La musique de ce quintet est avant tout le résultat d’une élaboration collective où la place de chacun s’établit loin des pouvoirs et des hiérarchies, où l’exploit individuel du soliste s’efface dans l’enchevêtrement des sons.
Une musique qui prend source dans le matériau même des instruments, dans la magie vibratoire du flux musical, pour s’épanouir dans des paysages sonores aux consonnances tant électroniques, spectrales, que concrètes.

À écouter :
Peter Evans, « More is More » (Label Psi Records - 2006). 
Frédéric Blondy, « Parabase » (La Belle du Quai - 2000).
Clayton Thomas, « Bad Self » (Label Gutstring - 2009). 
John Butcher, « Resonant Spaces » (Label Confront - 2007).
Disponibles chez Improjazz / Metamkine.

Sound of Choice

Sound of Choice

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Photo Sound of Choice © DR
Date
-
Horaire
20h30
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Autre
Infos pratiques

Concerts les 24 et 25 février

Concert
Présentation

"Hippies with money"

Installé en France depuis maintenant dix ans, né au Danemark d’une mère anglaise, Hasse Poulsen a grandi au Kenya, étudié aux États-Unis et, bien sûr, joué un peu partout dans le monde. Un véritable globe-trotter donc, qui aura su profiter de ces expériences de voyages pour goûter d’autres cultures, s’en inspirer et enrichir un discours musical lui aussi sans frontière. Un citoyen du monde en somme, qui n’aurait pour seule patrie que la musique.
Et l’on retrouve dans ce tout nouveau projet toutes les facettes de ce musicien polymorphe, insaisissable et parfaitement inclassable. De ballades bluesy mélancoliques en rockab’ enflammés aux accents hendrixiens, du jazz le plus classique aux envolées libertaires les plus incandescentes, il donne naissance à une musique unique, une musique du monde, au sens propre du terme.
Entre hommages à John Scofield, Keith Jarrett ou Monk et clins d’œil à Chuck Berry ou Radiohead, loin du catalogage historique, du patchwork racoleur, ce trio qui reste l’une des plus belles formations du moment se joue des influences et s’abandonne au gré des infinies possibilités de l’improvisation.

À écouter : « Rugby in Japan » (Label Quark records - 2006) disponible chez Improjazz.
 

Coproduction

En coréalisation avec le TAP

Fanfare "L'étrange Gonzo"

Fanfare "L'étrange Gonzo"

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Photo Fanfare "L'étrange Gonzo" © Doumé
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

Depuis sa naissance dans les landes gâtinaises en 1994, la détonante Fanfare de l’Étrange Gonzo s’est considérablement étoffée. Toujours fidèle à sa mascotte au pelage jaune et noir, preuve qu’elle a su conserver son éternelle âme de gamin, elle exhibe aujourd’hui ses talents foutraques aussi bien dans les rues que sur scène. Et c’est sans le moindre complexe qu’elle s’invite à chahuter dans l’impressionnante cathédrale sonore de l’auditorium du TAP. Comme une forme de consécration pour ces gavroches des rues parthenaisiennes.
Professionnels ou amateurs, issus des horizons les plus divers, la vingtaine de musiciens qui prend part à cette aventure polymorphonique se nourrit de toutes les influences. Jazz, trad’, blues, rythmes latinos... rien n’échappe au recyclage furibard de ces doux-dingues et tout est prétexte à nous faire guincher.
Crapaud Béchamel, leur nouvelle création, mélange allègrement les ingrédients épicés des thèmes d’Alain Gibert (tromboniste pilier des cousins de l’ARFI) et des pièces de différents musiciens ayant fait un bout de chemin avec le collectif (Francis Mounier de l’Occidentale de Fanfares, Etienne Roche du GrotoKèstre...), pour nous mitonner un festin d’oreilles des plus savoureux.

Coproduction

En coréalisation avec le TAP

Isabelle Duthoit - Luc Ex - Johannes Bauer

Isabelle Duthoit - Luc Ex - Johannes Bauer

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Photo Isabelle Duthoit - Luc Ex - Johannes Bauer © Gilles Pyvka / MC
Date
Horaire
20h30
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Concert
Présentation

Clarinettiste surdouée, co-organisatrice émérite du regretté festival Fruits de Mhère, Isabelle Duthoit nous surprend aujourd’hui en tant que vocaliste. Loin d’une lubie passagère, elle a décidé de remiser pour un temps la clarinette et d’entamer un travail de fond sur la voix. Et en l’espace de deux années, le résultat est impressionnant ! Au départ forcément inspirée par le maître Phil Minton, elle a su développer une identité forte et propre et partage maintenant la scène à ses côtés, en duo, sans complexe mais toujours en toute humilité.
Et c’est au sein de Sol, formation à géométrie variable initiée par Luc Ex, qu’elle a déniché ses nouveaux camarades de jeu. Au cours de leurs derniers concerts, une évidente complicité est née entre la belle, le fougueux bassiste du mythique combo free-punk The Ex et le génialissime tromboniste allemand. L’idée d’un trio germe donc tout naturellement et les voici en terres poitevines pour leur tout premier concert.
Quant à la musique... connaissant les protagonistes, on peut déjà la supposer lyrique, forcément déjantée et portée, incarnée par les corps totalement habités de ces trois splendides musiciens.

Optronic / Echelle de Mohs

Optronic / Echelle de Mohs

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Photo Echelle de Mohs © DR
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

OPTRONIC

Cet orchestre sur table, né en 2002, rassemble des musiciens issus du collectif lillois Le Crime. S’il leur arrive de se côtoyer au sein d’autres projets (La Pieuvre, Electropus...), leurs parcours et leurs champs d’investigation restent très différents et leur seul véritable point commun est ici l’utilisation de l’électricité. Sans oublier bien sûr une envie partagée d’explorer de nouveaux territoires sonores.
La musique d’Optronic est un croisement entre musique concrète, électronique, acousmatique, privilégiant les contrastes et les lentes progressions sonores.

L’ÉCHELLE DE MOHS

Si L’Échelle De Mohs est une échelle de classification de la dureté des minéraux, l’intensité de la musique de ce trio pourrait se mesurer sur l’Echelle De Richter, pour atteindre le degré 9 !
Car si, lors de courtes accalmies, les tympans retrouvent confiance, attirés par une multitude de sons ténus - ça chuchote, ça frotte, ça caresse - le ton monte facilement. La diva gronde, éructe, Tô attaque au marteau piqueur et le batteur branche ses cymbales sur le 220. Le son devient énorme, l’apocalypse est proche.
Et c’est tout naturellement que leur intérêt pour la matière sonore trouve écho dans celui de Thomas Chatard pour le grain et les défauts de la pellicule, qu’il révèle et amplifie par des techniques particulières de grattage ou de détérioration des films qu’il laisse vieillir en extérieur, au gré des aléas climatiques.

À écouter : « Variation pour une morte et un tapir » (Label Orkesme - 2007).

Coproduction

En partenariat avec le CRIME à Lille

Carte blanche aux élèves du Conservatoire / Jobic Le Masson Trio

Carte blanche aux élèves du Conservatoire / Jobic Le Masson Trio

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Photo Jobic Le Masson Trio © Herb Graff
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Horaire
20h30
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12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Dans la désormais longue tradition du jazz, il est devenu plutôt rare qu’un trio piano / basse / batterie réussisse encore à nous surprendre. C’est pourtant le défi que relèvent de la plus brillante des manières ces trois-là.
Sans renier l’héritage des prestigieux aînés (on ne peut s’empêcher de penser à Monk ou Mal Waldron) Jobic Le Masson incarne en toute liberté un univers éminemment personnel et s’impose comme l’une des nouvelles voix essentielles du piano jazz.
Après quelques années rageusement free au sein du Free Unfold Trio (avec Benjamin Duboc et Didier Lasserre), il s’adjoint en 2003 les services de John Betsch, maître du temps impérial, et de Peter Giron, longtemps bassiste de Luther Allison et qui a joué aux côtés d’Archie Shepp, Dave Liebman, Mino Cinelu ou Rhoda Scott. Entre eux, l’improvisation s’impose de toute évidence, guidée par des instincts communs et complémentaires, même si l’écriture est maintenant plus présente. Et l’on découvre ainsi les talents de compositeur de ce pianiste puissant mais tout en nuances qui, s’il avoue un intérêt particulier pour le drive percussif et le côté rythmique de l’instrument, se révèle aussi être un mélodiste des plus inspirés.

À écouter : « Hill » (Label Enja - 2008).

Fred Frith solo

Fred Frith solo

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Photo Fred Frith © DR
Date
Horaire
18h00
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Autre
Concert
Présentation

Coïncidence, hasard des calendriers, volonté manifeste... ? Toujours est-il que le mois de mai semble propice aux concerts-évènements à Carré Bleu ! Iva Bittova l'an passé, Keiji Haino la semaine prochaine et, donc, l'immense Fred Frith en ce jour. Et ce, toujours en compagnie de nos amis du Confort Moderne et du Lieu Multiple (le bon goût fédérateur, en somme...).

Si nous attendions ce guitar anti-heroe depuis... sans doute notre ouverture en '97, il n'en est pas à sa première venue à Poitiers puisque son premier séjour ici remonte à ses 16 ans ! Il y découvre alors les films de Luis Bunuel et... l'amour. De quoi marquer... Il y reviendra avec Tom Cora, Iva Bittova, Lol Coxhill, ou en solo. Mais depuis '98, rien ! Enfin, pas de son côté par contre...

Définitivement considéré comme l'un des plus grands artistes de l'avant-garde musicale toutes époques confondues, il a participé à plus de 500 enregistrements (!!), collaboré avec toute la fine fleur des musiques créatives et est aujourd'hui mondialement reconnu comme un véritable maître de la six cordes. Une réputation loin d'être usurpée tant sa musique distille une magie sans équivalent, tant son héritage (aussi bien comme instrumentiste, improvisateur ou simplement musicien) marquera à coup sûr les générations futures.

Chaque son, chaque geste même, qu'il produit est une invitation au plus beau des voyages. Une fenêtre qui s'ouvre sur des univers sonores littéralement inouïs et dans lesquels on se plonge, on oublie, on s'oublie, jusqu'à la dernière note, jusqu'au retour à une réalité parfois brutale...

Coproduction

En partenariat avec le Confort Moderne et le Lieu Multiple

Mark Hélias’s « Open Loose »

Mark Hélias’s « Open Loose »

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Photo Mark Hélias’s « Open Loose » © DR
Date
Horaire
20h30
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Concert
Présentation

Découvert dès 1977 au sein du célèbre quartet d’Anthony Braxton, fondateur des Slickaphonics, partenaire attitré d’Ed Blackwell, Don Cherry, Ray Anderson ou Barry Altschul, Mark Helias est l’un des plus brillants représentants de la scène avant-gardiste new-yorkaise. Subtil compositeur, remarquable interprète de musique de chambre ou symphonique, brillant ambassadeur des formes les plus contemporaines du jazz, il excelle dans toutes les esthétiques et prend un malin plaisir à brouiller les pistes. Parmi ses multiples collaborations, Open Loose reste certainement la formation dans laquelle
cet insatiable musicien exprime au mieux ce talent protéiforme.

Né en 98, fort de cinq albums encensés par les critiques, ce trio rassemble à ses côtés le saxophone brûlant de Tony Malaby (Charly Haden, Paul Motian, Tim Berne...) et la batterie fourmillante de Tom Rainey (Dave Liebman, Joe Lovano, Fred Hersch...). Soit trois personnalités radieuses qui se jettent corps et âmes dans une musique dense, intense, totalement libérée, naissant dans les compositions du leader pour mieux se perdre dans les dérives d’improvisations époustouflantes. Du très grand art.

À écouter : « Strange Unison » - 2008 - Label Radio Legs.