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Guillaume Roy Quartet

Guillaume Roy Quartet

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Photo Guillaume Roy Quartet © Valk
Date
Horaire
20h30
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Concert
Présentation

Exubérance

Il est largement temps de l’affirmer, Guillaume Roy est certainement le plus grand altiste français de ces dernières années ! Et rien à voir avec sa taille... Tout en discrétion et humilité, plutôt souvent loin des exubérances revendiquées dans le nom qu’il a choisi pour ce quartet, il ne se laisse aller à aucune facilité et refuse tout compromis. Avec toujours un talent certain pour s’entourer de quelques instrumentistes hors-la-loi qui refusent de se laisser prendre dans un quelconque carcan stylistique.

Pour justifier de ce nouveau délit en bande organisée, véritable complot contre toute forme de convention musicale, la parole est à la défense :
" Ces dernières années m’ont fait multiplier les expériences et les orchestres. Parmi les nombreux musiciens que j’ai rencontrés, il en est trois avec qui j’ai eu très envie d’approfondir l’histoire. François Corneloup, Christophe Monniot et Julien Padovanni sont des musiciens incroyables d’intelligence et de virtuosité, de fantaisie et de générosité, d’ouverture d’esprit et d’engagement, de swing et de modernité. Pour la création de ce nouveau quartet, j’imagine une musique qui nous ressemble, et partant de là, composée pour une sorte de quartet de saxophones où l’alto serait à cordes et le ténor pianiste. Avec comme mot de départ : libre.
Guillaume Roy

Dyslexie

Dyslexie

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Photo Dyslexie © DR
Date
Horaire
20h30
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Infos pratiques

Avec la collaboration de Jean Léon Pallandre, Laurent Sassi, Pascal Thollet et Christophe Cardoen

Concert
Présentation

Dans Dyslexie, Anne Laure Pigache, seule en scène, détourne et triture vocalement des textes dont elle est l’auteur et des articles de journaux (petites annonces, extraits de TGV Magasine, exercices de dactylographie...).
Cette littérature quotidienne subit ici un traitement vocal assez radical : elle fait éclater les conventions linguistiques et l’ordre du langage, elle déstructure l’énonciation faisant ainsi émerger de nouveaux sens. Les textes sont des partitions dont l’écrit donne le sens premier et dont la mise en voix en fait apparaître d’autres, cachés, sous-jacents, souvent à la lisière du signifiant et du non-sens.
Dyslexie est fait de jeux de bouche, de lèvres, de gorge, de répétitions et d’idioties. C’est un langage qui bute sur lui-même. C’est une voix qui dit des phrases en affirmant leur contraire, qui dit des syllabes mais qui inverse les lettres. Ce sont des mots qui en disent d’autres, ça n’est pas toujours prévisible, ça s’ouvre volontiers à l’imprévu, c’est en déséquilibre...
Comme une improvisation.

Coproduction

En coproduction avec le Lieu Multiple

Duo Cappozzo - Keravec

Duo Cappozzo - Keravec

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Photo Duo Cappozzo - Keravec © Cécile Borne
Date
Horaire
21h00
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Concert
Présentation

Instrument emblématique des musiques celtiques et bretonnantes et, dès lors, parfois désespérément connotée comme tel, la cornemuse n’en demeure pas moins une formidable machine à sons capable d’offrir à un musicien aventureux un terrain de jeux sans beaucoup d’équivalent. Si certains, dans les sphères du jazz et des musiques improvisées, ont osé s’y frotter (on pense à Albert Ayler, Rufus Harley, Paul Dunmall, David Watson...) Erwan Keravec reste l’un des rares à avoir su développer des techniques et un vocabulaire aussi complets, novateurs et à s’approprier ainsi cette « poche d’air qui grince » pour en réinventer totalement l’approche. Un hurluberlu du biniou qui ne pouvait que séduire le grand Cappozzo, toujours à l’affût de ce qui ne souffle pas dans le sens du vent...
Déjà convoqué régulièrement au sein des Niou Bardophones, il s’est empressé d’imaginer ce duo de tuyauteries invraisemblables, chalumeaux brûlants contre cuivres en fusion, qui prend un malin plaisir à s’époumoner de concert, à oser les bruits d’échappement les plus incongrus au beau milieu d’une mélodie toute en candeur raffinée.

À écouter : ”Air Brut” (2010, Label Innacor). Disponible aux Mondes du Disque (Poitiers).

Coproduction

En coproduction avec la MJC Aliénor d'Aqutaine

Joëlle Léandre - Basse Continue

Joëlle Léandre - Basse Continue

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Photo Joëlle Leandre © DR
Date
Horaire
20h00
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Bonus
Présentation

Projection du film-portrait « Joëlle Léandre, basse continue » de Christine Baudillon,
rencontre - discussion avec Joëlle Léandre et la réalisatrice

« Léandre, corps impétueux planté comme un arbre dans la tempête, est une lutte.
La contrebasse, instrument le plus grave qu’il soit, est sa vie.
Léandre, voix incandescente et incantatoire, est un chant du feu. »
Christine Baudillon

« L’expérience est assez rare, de suivre Joëlle Léandre en images, en plus de l’entendre jouer et parler. Dire face caméra, de façons toujours différentes, n’avoir aucun message à porter : Basse continue, film de Christine Baudillon, n’a plus qu’à recueillir le témoignage.
Dans le cadre, Léandre feint d’abord de se défiler avant de se laisser aller, en personnage qui ne peut faire autrement que d’en imposer, à quelques soliloques angoissés en attente de partage au point de se voir changés en fulminantes diatribes. Quelques sentences viennent alors s’ajouter à celles retenues dans un livre* déjà conseillé, qui ponctuent les extraits de concerts auxquels assista la réalisatrice : donnés par la contrebassiste seule ou en compagnie de Barre Phillips, Anthony Braxton, Daunik Lazro, Fred Frith, George Lewis, Lauren Newton, Jean-Luc Cappozzo ou encore Jean-Claude Jones. »
Le Son du Grisli

A lire : « A Voix Basse : Entretiens avec Frank Médioni » (Edition MF, 2008).

Coproduction

En partenariat avec le CRR et le CESMD Poitou-Charentes

Talent de la colère (le) / Carte blanche aux élèves du Conservatoire

Talent de la colère (le) / Carte blanche aux élèves du Conservatoire

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Photo Philippe Lemoine © Eric Groleau
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

1ère partie :
Carte Blanche aux élèves du Conservatoire > ZOA3

Le Talent de la colère
Toujours saine, parfois vitale, la colère a aussi du talent. Quand elle s’oppose au convenu, aux silences, à l’indifférence... Un courroux non-violent, aucunement brutal et encore moins stérile, plutôt comme un catalyseur, une forme de proposition en somme, à visée purement positive. Sans rancune, mais que les choses soient bien dites...
Philippe Lemoine rassemble autour d’un répertoire inédit et inspiré quatre énergies explosivement poétiques. Il avait déjà initié en 2003 la formidable et audacieuse machine à rythme que forment Olivier Lété et Eric Groleau, en créant le trio « Le Maigre feu de La nonne en Hiver ». Il s’est ensuite assuré la présence des délicates intuitions sonores de Didier Ithurssary, complice du saxophoniste au sein de l’ONJ de Claude Barthélemy de 2002 à 2005.
Ensemble, ils nous livrent ici une musique d’invitation au voyage, qui n’a rien d’énervée, chargée d’une détermination et d’une expressivité laissant la part belle à notre capacité à nous émouvoir.
Le tout remue, trouble, touche, enflamme, aspire, respire et embarque délicieusement les âmes nomades.

Coproduction

En partenariat avec le CRR

East-West Collective

East-West Collective

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Photo East-West Collective © DR
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Avant les « écrivains voyageurs », il y eut sans doute les musiciens voyageurs, lesquels avaient cet avantage de ne jamais faire seuls le récit de leurs pérégrinations, mais de les raconter le plus souvent à plusieurs voix, de concert avec leurs nouvelles accointances rencontrées sur place. Le violoncelliste Didier Petit est sans aucun doute l’un de leurs descendants, lui qui, bien au-delà d’une carrière, s’est fait une philosophie, un gai savoir, de la rencontre avec l’autre.
Avec Xu Feng-Xia, il travaille depuis longtemps déjà à redéfinir les us et coutumes de l’improvisation musicale à partir des traditions occidentales et orientales, faisant le déplacement jusqu’en Extrême-Orient, année après année, et parfois avec le clarinettiste passe-muraille Sylvain Kassap. Miya Masaoka menait de son côté une même entreprise, souvent en association avec le grand Larry Ochs. Ne restait plus qu'à réunir ce beau monde pour donner naissance à ce East-West collective.
Par leur façonnage ahurissant de la polyphonie, art de parler à plusieurs voix, ces musiciens voyageurs nous rappellent qu’il ne saurait y avoir de « musiques du monde », mais des musiques du passage entre les mondes.

Carte blanche au CESMD

Carte blanche au CESMD

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Photo Carte blanche au CESMD © Jean-Michel Monin
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Concert
Présentation

Le Centre d’Études Supérieures Musique et Danse de Poitou-Charentes (CESMD) est un établissement d’enseignement supérieur sous tutelle de l’État. Remplissant plusieurs missions de service public, c’est un centre :

- de formation au métier d’enseignant. Il délivre le diplôme d’État de professeur de musique.

- de formation au métier d’interprète : diplôme national supérieur professionnel de musicien.

- de formation professionnelle et continue : ouvert aux nouvelles esthétiques et pratiques,

il assure une mission de formation continue pour les artistes interprètes et les professeurs d’enseignement artistique.

Dans le cadre de sa formation continue menant au diplôme d'État, le CESMD organise d'octobre à décembre un stage de musique improvisée avec quelques intervenants de choix : Claire Bergerault, Olivier Benoit et Marc Brochet.

Cette soirée est l’occasion de découvrir sur scène les fruits du travail réalisé lors de ces journées. Répartis en plusieurs formations, une vingtaine de musiciens stagiaires, tous instruments confondus, se jette dans le grand bain de l’interprétation spontanée...

Pipeline / DDJ

Pipeline / DDJ

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Photo Pipeline © DR
Date
Horaire
20h30
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Billeterie : TAP Poitiers Tarif A - Infos/résa : 05 49 39 29 29
Concert
Présentation

Après Radiation 10 en décembre 2011, le TAP et Jazz à Poitiers s'associent pour deux soirées consacrées au bouillonnant collectif Coax. Une coopérative de musiciens d'Île-de-France qui rassemble un formidable vivier de jeunes artistes évoluant au carrefour d’une multitude de styles musicaux, allant d’un jazz acoustique moderne à une noise électrique vrombissante, d’un free jazz chaotique à des compositions contemporaines élaborées. En un mot, du jazz de 2013.

Pipeline (n.m) : canalisation pour le transport d’énergies brutes. Une définition qui colle parfaitement à ce quartet, sorti des sous-sols du CNSM de Paris en 2009 sous l'impulsion d'Antoine Viard. Énergique, à n'en pas douter. Puisant ces influences dans le rock '90 et la scène « downtown  » new-yorkaise, le groupe assène ses compositions avec puissance et intensité.
Brute, parfois un peu aussi. Dans sa manière de finir par malmener une mélodie au départ saisissante de délicatesse, par exemple. Une musique débordante de vitalité donc, mais toujours canalisée par un implacable sens du groove déroulé par une section rythmique inhabituelle à trois têtes.

DDJ pour Dousteyssier, Desprez et Joussein. Soit un souffleur de tubes qui crache sur un gratteur de métal qui électrocute un frappeur de fûts. Un trio qui, pour faire simple, oscille entre free jazz et noise rock. Mais comme rien n'est jamais simple... Brouilleurs de pistes, capables de toutes les infractions aux codes, d'alterner pop décalée et puissance métal à faire pogoter les foules, ils savent aller voir ailleurs sans jamais tomber dans les affres d'une fusion souvent trop artificielle.

Coproduction

En co-réalisation avec le TAP

IReNE

IReNE

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo IRèNE © DR
Date
Horaire
20h30
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Billeterie : TAP Poitiers Tarif A - Infos/résa : 05 49 39 29 29
Concert
Présentation

Après Radiation 10 en décembre 2011, le TAP et Jazz à Poitiers s'associent pour deux soirées consacrées au bouillonnant collectif Coax. Une coopérative de musiciens d'Île-de-France qui rassemble un formidable vivier de jeunes artistes évoluant au carrefour d’une multitude de styles musicaux, allant d’un jazz acoustique moderne à une noise électrique vrombissante, d’un free jazz chaotique à des compositions contemporaines élaborées. En un mot, du jazz de 2013.

Comme son nom l'indique, Irène c'est quatre garçons. Dans la tempête plus que dans le vent. Ils incarnent cette nouvelle génération de musiciens nés dans le berceau du jazz et biberonnés à toutes ces musiques qu'on dit actuelles. Autant de courants musicaux, autant d'horizons différents, autant de sources auxquelles s'abreuvent ces jeunes loups pourtant pas nés d'hier. Ils expérimentent une musique incertaine, inattendue, aux dynamiques imprévisibles, souvent violentes, parfois contemplatives. Un coup de pied salvateur dans le fondement des gardiens du temple jazz, qui déride le rock, met du cœur dans l'électro et de la sensibilité dans la noise.

Coproduction

En co-réalisation avec le TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers

Zoor

Zoor

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Photo Zoor © DR
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Zoor est une formation déconcertante. Une entreprise de décomposition de la musique en ses éléments les plus constitutifs. Sons, phrasés, harmonies réduits à leur plus simple expression, abandonnés à eux-mêmes, sans lien ou sens apparents. Sans artifice, peut-être sans art tout court. Une accumulation de petits presque riens, où même les instruments s'effacent pour ne laisser place qu'à la matière, cuivre, bois, peau... Une épure qui oublie toute attitude scénique, toute tentation du beau, du bon, du comme il faut ou il ne faudrait pas. Ils disent chercher « à jouer comme si elle avait toujours existé une musique qu'ils ne connaissent pas ». Nous non plus donc, a priori. Musique nouvelle ? Non-musique ? Exercice de style ? Les questions, les doutes apparaissent à l'écoute des premières minutes de leurs concerts. Si ce n'est que... Pendant ce temps, quelque chose s'installe, insidieux mais imparable, et qui nous ramène à l'essentiel, à l'essence de la musique. Finalement le voyage a bien lieu. Et sans avoir réalisé qu'on décollait, on se retrouve loin, perdu dans un ailleurs musical qui ne tient même plus du dépaysement, presque une autre planète. Et pas plus d'atterrissage... Ne reste qu'une sensation déroutante à la fin du set, comme si rien ne s'était joué ici, l'impression d'avoir raté un truc, tout en ayant conscience d'avoir vécu quelque chose de grand, d'une richesse inouïe. Déconcertant...