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Carte Blanche au CESMD

Carte Blanche au CESMD

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Photo CESMD
Date
Horaire
20h30
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Autre
Concert
Présentation

Dans le cadre de leur formation au diplôme d'État de professeur de musique, une quinzaine de musiciens présentent en concerts le travail mené depuis ce début d’année auprès de trois intervenants : Olivier Benoit, Claire Bergerault et Fabrice Favriou.
Seront aussi présents les élèves de l’atelier mené par Edwige Fouquet au Conservatoire de Niort.

Coproduction

En partenariat avec le CESMD

Killing Spree

Killing Spree

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Photo Killing Spree
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Killing Spree, traduction massacre. Soit le nom d’un groupe historique du free-rock noisy rassemblant Fred Frith, Bill Laswell et Charles Hayward. Le ton pourrait être donné d’emblée, connaissant les penchants du saxophoniste pour les idiomes extrêmes et les origines plutôt metalleuses du batteur. Mais ce serait oublier aussi vite à quel point Matthieu Metzger est un insatiable curieux, un touche-à-tout surdoué aussi à l’aise avec un ensemble baroque que sur des reprises de Prince ou pour pondre un mémoire sur Meshuggah… Un goût de l’éclectisme que semble partager Sylvain Daniel, qui a étudié le cor au conservatoire, avant d’attaquer la basse en autodidacte et de pratiquer les grands écarts entre Julien Lourau, Magic Malik, les agités du label Chief Inspector, Kent et Olivia Ruiz ou l’ONJ d’Ivinec, dans lequel il rencontrera  M. Metzger.
Avec la souplesse qu'autorise le trio, les influences multiples des trois zozos, Killing Spree creuse un sillon de l'écriture contemporaine aux musiques extrêmes. Loin du mélange des genres, du simple patchwork, ils visent plutôt unité et énergie libératrice. Le tout dans un esprit méchamment rock, quand même.
Et l’occasion de fêter la sortie d’un album chez Ayler Records / Klonosphère (jolie association de malfaiteurs !).

Electric Vocuhila

Electric Vocuhila

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Photo Electric Vocuhila
Photo Electric Vocuhila
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Ensemble protéiforme (né en duo à Berlin en 2010, élargi hier en trio, aujourd’hui en quartet et demain en quintet), biberonné au Petit Faucheux de Tours, Vocuhila a su ne jamais trouver sa voie. Trop de trajectoires possibles, autant de carrefours et une fâcheuse tendance à toujours bifurquer vers d’autres ailleurs. Ornette, Ayler, James Chance, le free, la funk, l’ethio-jazz, les States, l’Afrique, le Chinonais… Autant de terrains de jeu, plus que des influences, pour ces insatiables qui ne s’arrêteront certainement pas en si bon chemin. En attendant donc un probable big-band, les voici à quatre en version Electric. Des gars branchés quoi. Survoltés même ! De l’énergie à revendre, un bagage technique qui leur autorise tous les courts-circuitages et une musique à vous faire sauter les plombs en abandonnant toute résistance…
Une dose d’harmolodie, de l’improvisation en vol libre au-dessus de beats quasi électro, des motifs mélodiques et rythmiques répétitifs, un trait de vrai jaze, des riffs un peu métal… le tout parfaitement agencé dans un désordre total.

Duo Wodrascka - Evrard

Duo Wodrascka - Evrard

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Photo Jean-Yves Evrard
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Remarqué à Poitiers en 2001, en finale du Tournoi Européen d’Improvisation Musicale, retrouvé avec plaisir en 2009 aux côtés du Cappozzo pour illustrer en musique les sensations troublantes qu’éveillent les vins d’Agnès et René Mosse, Jean-Yves Evrard sait marquer les esprits. Un gars à part, qui pratique un art à part lui aussi. De la musique, ça c’est sûr, et de la grande. Sur une guitare, vraisemblablement, mais sans vraiment jouer de la guitare. Des sons, forcément, mais bien plus comme des univers… Une musique de l’au-delà qui n’aurait rien à faire avec les contingences académiques de notre ici. Un monde à lui tout seul. Et un personnage qu’on imaginerait facilement seul au monde. En solo donc, plutôt. On lui connaissait certes quelques compères belges allumés, mais c’est du côté de Toulouse qu’il aura finalement trouvé avec qui communier. Une rencontre forte, inespérée presque. De celles qui laissent à penser que non, tout n’a pas déjà été dit en musique. Et il fallait sans doute que ce soit elle, Christine Wodrascka. Elle qui a toujours su dire les choses autrement, même si bien trop peu encore l’ont entendue…
Ils ont en commun cette grâce, ce sens inouï du geste musical. Mais sans parler ici d’une quelconque dextérité. Plutôt la main, le corps même tout entier, qui met simplement l’air en vibration. La définition première du son, de l’air qui vibre. Celle qui n’explique pas comment ce bête phénomène physique peut donner autant de plaisir. Cette magie qu’on aurait bien trop peur de gâcher en cherchant à l’expliquer. Ce dont on se gardera bien en se contentant de dire combien ce duo est à ne surtout pas manquer.

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Désactivé

Carte Blanche à Orkesme#1

Carte Blanche à Orkesme#1

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Photo Orkesme
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

À notre naissance en ’97, ils étaient déjà là. Jeunes pousses régionales, on sentait bien qu’ils promettaient du lourd. Et alors que d’autres sont partis “faire carrière” à la grande ville, eux n’ont pas quitté leur Poitou natal. On aura donc eu tout le loisir de suivre de très près leurs parcours. Brillants à vrai dire. Des parcours jalonnés de petites perles discographiques, la plupart éditées sur leur propre label, Orkesme.
Créée en 2003, avec un quatrième larron depuis parti pour d’autres aventures, cette coopérative artisanale retrace on ne peut mieux les différentes trajectoires que chacun aura pu prendre durant ces douze années qui les auront vu s’imposer comme les improvisateurs les plus marquants du cru. Douze années et douze opus à ce jour. Solos, duos, big band, entre eux ou avec d’autres, un catalogue de leurs petites oeuvres qui en esquisse de grandes. Tout n’est pas là, ce sont des irréductibles, mais beaucoup s’y dit, déjà.
Pour la première soirée de cette carte blanche au label (d’autres à suivre tout au long de cette année), seuls, ensemble, acoustiques ou distordus, à voix nue ou armée d’une panoplie d’objets sonores, ils offrent l’occasion d’un vaste tour d’horizon de leurs talents. Sans chercher l’exhaustivité. Irréductibles…

Coproduction

En partenariat avec Orkesme.

The Bridge #7

The Bridge #7

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Photo Malik Magid
Date
Horaire
20h45
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Concert
Présentation

Depuis quelques années, Sylvain Kassap a multiplié les rencontres avec les musiciens de Chicago. En duo avec Hamid Drake, pour un projet avec Nicole Mitchell, aux côtés d'Edward Wilkerson... Jusqu'à ce que se forme progressivement l'idée de ce quartet : "La couleur orchestrale est à ma connaissance inédite, et inouïe : deux voix (travaillant sur des expressions très différentes), un clarinettiste et un batteur. Cela autorise un travail rare entre timbres et rythmes, improvisation et création d’un répertoire, cela permet de mélanger le jazz libre actuel et les influences de la musique contemporaine écrite d'aujourd’hui.".
Une conjugaison au temps présent qui provoque la rencontre entre le chant transculturel de Mankwe N'Dosi qui, entre la Tanzanie et le Midwest, a travaillé de multiples traditions vocales pour forger la sienne, et la parole chantée, le flow parlé, de Mike Ladd, disposant d'autant de cordes vocales à son arc qu’il s’en trouve dans le spoken word, le slam et le rap, quand ils sont en lien avec la poésie de haute source.
Une rencontre préparatoire a eu lieu en octobre 2014, entre Kassap, N'Dosi et Ladd, en attendant que les rejoigne Dana Hall, batteur ubique qui cite parmi ses sources d'inspiration aussi bien John Carter que Jimmy Giuffre, la diaspora africaine, l'AACM et la seconde école de Vienne. Soit un formidable animateur de rythmes, et l'homme de la situation.

Coproduction

 

The Bridge est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Sacem, le FCM, l'Onda, la Spedidam, l'Adami, les services culturels de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, l'Institut Français et Intencity.

Kaze

Kaze

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Photo Kaze
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Jazz à Luz 2014, encore une bien belle édition pour ce qui reste un des plus précieux festival français d’impro-jazz-etc. Des montagnes, des ballades, des sites uniques, de la gastronomie et… quelques sacrés concerts. Dont un qui, sans doute plus que les autres, aura su mettre tout le monde d’accord, celui de Kaze. Difficile de rendre compte de l’effet produit sans aligner les superlatifs. Énorme pourrait convenir, tout en étant un poil restrictif… Jubilatoire en tout cas, pour sûr !
Ce quartet international, né en 2010 et qui a déjà accouché de deux opus imparables, soulève les enthousiasmes un peu partout où il sévit. Une fraicheur, une inventivité rares et un propos qui remet pas mal de choses à leur place. Une musique qui laisserait presque croire que le free est né d’hier. Pas vraiment un coup de plumeau sur un idiome poussiéreux, juste une manière de faire et de dire d’une brûlante actualité. The shape of jazz to come, mais en 2014. Une Great Black Music fanfaronnée par des p’tits gars du Ch’nord et deux nippons voyageurs. Sans frontières, déboussolante et qui à elle seule raconte une toute autre histoire de la mondialisation. Pleine de promesses celle-ci. Promesse en tout cas de nouveaux lendemains qui chanteront encore de quoi rafraîchir les oreilles, pourvu qu’elles soient curieuses.

Quat

Quat

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Photo Quat
Date
Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

D’un côté, trois des plus grands improvisateurs de la free music européenne. De ceux qui auront écrit les plus belles pages d’une histoire qui débute dans les années ‘60 et qui  semble aujourd’hui encore loin de son épilogue. De l’autre, une « gamine » qui collectionne déjà quelques collaborations prestigieuses. Paal Nilssen-Love, Ken Vandermark, Tony Buck, Fred Lonberg-Holm, Jeff Parker... une liste qu’on imagine facilement continuer à s’allonger tant elle sait faire chanter les lames de son vibraphone comme peu d’autres.
Né en 2011, fort d’un album à la beauté sombre sorti chez No Business en 2013, Quat est une nouvelle pépite dans la carrière irréprochable de Fred Van Hove. Près d’un demi-siècle (qui pour en dire autant ?) de musique d’une rare exigence, une œuvre sans vraiment d’équivalent qui lui aura valu le titre d’ambassadeur culturel des Flandres ou un Sabam Jazz Award, catégorie “valeur établie” en… 2010. Il était temps ! Maigres distinctions, plutôt anecdotiques au regard de ce à quoi aura contribué ce géant des musiques improvisées…

Pourtant les cimes

Pourtant les cimes

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Photo Pourtant les cimes
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Horaire
20h45
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Autre
Concert
Présentation

Lazro au Carré Bleu, on enfonce le clou ! 27ème concert chez nous et on a déjà hâte de connaître le prochain… On voudrait croire que c’est peut-être un peu trop, qu’il faudrait marquer une pause, et le voilà qui décide de monter un trio avec Lasserre et Duboc ! On hésite un temps, on fait un peu semblant de résister, tout en sachant qu’il se trame encore sans doute ici quelque chose de grand. Puis on jette une oreille et… le voilà de nouveau à l’affiche. Parce que forcément, cette fois encore, c’est beau. Peut-être même ce que Daunik a fait de plus beau ces dernières années. Un trio définitif comme on dit. Une œuvre en soit, déjà  immortalisée sur deux disques qui feront date. Avec un Benjamin Duboc impérial, dont la force tranquille semble le contrepoint idéal aux inquiétudes cuivrées du maestro, et Didier Lasserre dont les baguettes épileptiques tricotent de délicates dentelles percussives, capables de claquer comme un coup de tonnerre pour mieux s’éteindre dans un bruissement.
À eux trois, ils échafaudent une cathédrale de sons vibrante qui s’élève haut, très haut, bien au-delà des cimes.

Konk Pack

Konk Pack

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Photo Kong Pack
Date
Horaire
20h45
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Concert
Présentation

Konk Pack is back ! Après avoir incendié le Café du Boulevard à Melle en 2003, retourné la coupole du Planétarium en 2011, il ne nous restait plus qu’à les inviter à ruiner notre QG du Carré Bleu… Un nouveau terrain de jeu pour ces éternels grands gamins au parcours pourtant impressionnants, qui s’obstinent à ne jamais être raisonnables et encore moins à se prendre au sérieux. Des sales gosses qui maltraitent la bienséance musicale comme ils arrachent les ailes d’une mouche ; pour voir ce que ça fait et en vous regardant avec un sourire malicieux. Des tortionnaires du son à gueules d’anges qui semblent s’amuser à faire subir les pires outrages à leurs instruments. Brutale, épileptique et rageuse, à première ouïe leur musique semble totalement anarchique. Et pourtant, de ce bazar bruissant, de cette surenchère sonore, émerge au fil du concert un sentiment d’ordre, d’organisation. Et sans jamais trop savoir de quoi il s’agit, on se laisse porter, emporter. On abandonne toute résistance, on s’abandonne, avec un plaisir coupable et du chaos naît finalement une forme de quiétude. Reste à écouter et à regarder, serein et fasciné, ce spectacle de fin du monde dont, cette fois c’est sûr, on ne se relèvera pas.