Aller au contenu principal

Max, Le naufragé des rêves

Max, Le naufragé des rêves

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Max. Le naufragé des rêves - Carré Bleu
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Après Wang Fo en 2013, les marionnettes impressionnistes de Danielle Indeau reviennent hanter le Carré Bleu.
Max est le personnage central de ce conte librement inspiré… de la vie, du monde et des difficultés à y trouver un sens, une place. Il évolue dans une société parfaitement réglée par le GORH, le Grand Organisateur des Rêves de l’Humanité. À son service, il collecte les rêves de toute une population, les trie, les garde, les élimine, en fonction de leur intérêt. L’objectif de ce traitement étant de concevoir un rêve unique qui séduira le plus grand nombre.
Max n’a pas d’intention particulière lorsqu’il récupère pour les ramener chez lui quelques rêves oubliés, des chimères insignifiantes, des utopies délaissées qui auraient dû passer à la trappe. Il va pourtant déclencher un dérèglement général qui lui vaudra d’être désigné comme perturbateur et ennemi…

Cette utopie réaliste, portée par la mise en sons habitée d’Éric Brochard et Jean Aussanaire, déploie un univers où la musique incarne temps, actions ou toute émotion que les marionnettes ou le texte ne donnent pas à voir. Un état mental qui prolonge le récit et donne toute son envergure à cette création envoûtante, pamphlet onirique d’une société normalisée à l’excès et propice aux pires cauchemars.

 

Construction des décors : Daniel Perraud

Lumières : Mathieu Marquis

Regard extérieur : Patrick Henniquau

Coproduction

En coproduction avec l'ARFI et en partenariat avec le CREAM, la Maison des Trois Quartiers, Capsud et le Collectif Zo Prod.

Earthly Bird

Earthly Bird

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Earthly Bird
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
16€ - 8€ - 3,50€
Concert
Présentation

Plutôt de s’extasier comme tout un chacun sur le vol forcément gracieux d’on ne sait quelle noble bestiole emplumée, Sébastien Coste préfère rendre hommage aux volatiles qui gardent les pieds sur terre. Un peu comme lui quoi, tout en humilité… Il a convoqué pour se faire trois compagnons de haut vol et imaginé ce projet dont chaque pièce, un peu écrite mais beaucoup improvisée, porte des doux noms d’oiseaux. Une volière horizontale dans laquelle dodos, émeus, kiwis et autres dindes s’ébattent en toute liberté et picorent à gauche et à droite dans quelques répertoires respectables (Tom Waits, Thelonious Monk, Tom Cora, Garcia Lorca…) pour mieux affirmer leurs chants sauvages.
De cette basse-cour caquetante naît une forme de free-blues qui garde les pattes bien ancrées dans une musique d’aujourd’hui, sans frontière, nourrie au bon grain du rock, de la folk, du jazz, de la poésie ou de tout ce qui passe à la portée de leurs becs affamés.
Un drôle de tour de chant, décalé, entre sérieux et folie, envolées lyriques et facéties jamais au ras des pâquerettes, par quatre bêtes de scènes enthousiasmantes et à l’énergie imparable.

Initialement créé avec Edward Perraud (présent sur la photo et la vidéo), c'est Fabien Duscombs qui sera à la batterie pour la date au Carré Bleu.

Coproduction

En partenariat ave le TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers

Trio Phillips - Leimgruber - Demierre

Trio Phillips - Leimgruber - Demierre

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo trio Phillips - Leimgruber - Demierre
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Infos pratiques

Avec le soutien de la Fondation Suisa

Concert
Présentation

Pour les 15 ans du groupe et les 80 ans de son légendaire bassiste, le trio LDP a décidé d’organiser une tournée au long cours durant toute l’année 2015. Soit une cinquantaine de dates à travers le monde, avant de finir – en beauté forcément – à Poitiers. Un world-tour de force oserait-on, quand on sait à quel point il reste difficile de trouver des lieux à l’audace ou à la curiosité suffisamment assumées pour diffuser ces musiques à part… Même quand il s’agit d’eux et même si c’est Barre Phillips, assurément un des plus grands artistes de l’histoire des musiques créatives.
Et, au-delà des CV, pourtant impressionnants, un trio monumental. Définitivement l’un des plus beaux qui soient. Une incarnation sonore de la grâce, de l’élégance, une délicatesse qui donne à leur musique une force, une présence, un pouvoir de suggestion comme peu d’autres. Une mise en abyme à donner le vertige, un monde en soit et un monde à part. Et quinze années sans jamais s’essouffler, ni se redire ou tomber dans la facilité. Alors qu’elle pourrait sembler là pourtant ; créer de l’inouï, faire du sublime, ça parait si simple pour eux…

"Pour des raisons médicales Barre Phillips ne pourra malheureusement pas se déplacer pour donner le concert prévu de ce soir.
Nous avons préparé, avec son aide et son accord, un montage vidéo comportant plusieurs extraits de films lui étant consacrés. Nous aimerions présenter cette vidéo, d’une durée d’environ 30 minutes, au public et d'alterner solos et duos pour le reste du concert."
Urs Leimgruber et Jacques Demierre

 

Double Basse / Carte blanche au CESMD

Double Basse / Carte blanche au CESMD

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Double Basse © Rémi
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Carte blanche au CESMD
Concert de l’atelier jazz et musiques actuelles du CESMD Poitou-Charentes, encadré par Guillaume Christophel.

Double Basse
Leur duo, pas né d’hier, donnait déjà pas mal à entendre. Et puis Jean-Luc Petit est tombé sur une clarinette contrebasse… Comme une évidence, ils ont décidé de tailler ensemble dans le gras, de plonger dans les profondeurs de la matière sonore et d’explorer les premières fréquences. Pas forcément révolutionnaire sur le papier l’idée, sauf que la surprise est bien là. À l’écoute. C’est une paire de basses, pour sûr, bien grave, forcément, mais on oublie vite le propos de départ dès qu’on se laisse aller avec eux dans les tréfonds du son. Du gras, du grain, du lourd, de la densité, de l’ampleur, y en a. Mais avec une légèreté, une délicatesse, un sens du détail qu’on attendait sans doute pas. Et puis, surtout, comme une espèce de magie qui se dégage de ce duo tellurique. Et au-delà de la proximité des timbres, des dynamiques incroyables offertes par ces deux instruments, une tension sourde qui s’élève jusqu’à devenir aérienne. Une musique verticale, qui part des entrailles de la terre pour atteindre des sommets à donner le vertige.

Louis Minus XVI

Louis Minus XVI

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Louis Minus XVI
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Rejeton bâtard du jazz de maintenant, cousin pas si éloigné du rock qui noise et de l’avant-garde qui lorgne ailleurs que sur son nombril, Louis Minus XVI a des origines pas bien claires. Un arbre généalogique aux ramifications un peu tordues mais dont les racines plongent profondément dans cette espèce de new thing d’aujourd’hui qui fait le bonheur des oreilles sans œillère. Un terreau fertile pour les mauvaises graines de leur espèce qui tordent le cou aux idiomes empesés et défrisent les musicologues à la raie bien au milieu. Totalement retors à toute tentative de traçabilité, ils n’inventent même pas, ne révolutionnent rien et n’affirment pas autre chose qu’un méchant appétit à faire de la musique ensemble. On verra bien laquelle…

Des sax qui se croisent, se percutent ou jouent en chœur, une basse qui suit une ligne ou tout ce qui lui tombe entre les cordes et une batterie qui swingue ou qui plombe, à l’envie… tout ça n’est pas très bien rangé, ça fait pas dans la politesse non plus, ça transpire, ça suinte un peu, faut essuyer, essayer, mais au final qu’est-ce que c’est bon ! Louis Minus, c’est… royal.

The Bridge #11

The Bridge #11

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo The Bridge#11 - Rencontre Carré Bleu
Date
Horaire
16h
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
Autre
Médiation (ne plus utiliser)
Présentation

Rencontre avec les jeunes du Centre d'Animation des Couronneries avec les musiciens de The Bridge.

Un peu d’histoire… En ‘96, Lazro avait constitué avec McPhee le quintet Dourou, déjà complété par deux contrebassistes et un batteur. Vingt ans plus tard, ils approfondissent leur aventure sonique.

Mais doit-on encore présenter les parcours de ces deux instrumentistes, leurs saxophones foudroyés et foudroyants ? McPhee a bel et bien trempé son ténor dans l'encrier de la voix. Quand il comprime ses timbres, quand il s'éboule ou se blottit dans un cri, dans un spasme, c'est pour atteindre cette région du cœur où matière et esprit se rejoignent. Chez Lazro aussi, écorchant une sonorité qu'il sait faire grêle ou râpeuse, se tient un chant profond, davantage protégé que menacé par cette grammaire de craquements et de sifflements.

En renfort cette fois-ci, les contrebassistes-conteurs Joshua Abrams et Guillaume Séguron. L'un et l'autre partagent le même amour pour les formes hypnotiques ou incertaines de la musique.

Joshua Abrams et Chad Taylor se sont eux rencontrés lors des jam-sessions du Velvet Lounge de la Windy City où le batteur déclinait au possible ses Chicago Underground (duo, trio, Orchestra…) avant de partir pour New York où son crible de rythmes cliquetants s’ébroue aux côtés de Cooper-Moore ou Marc Ribot.

Dans cette mine de sons, où la musique est une veine, les saxophones chargent ce que les contrebasses extraient. Les contrebasses effritent ce que malaxent les saxophones et le reversent dans la corbeille des rythmes, tressage de cymbales cillées et de peaux haletantes.

Coproduction

The Bridge #11

The Bridge #11

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Joe Mc Phee
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Un peu d’histoire… En ‘96, Lazro avait constitué avec McPhee le quintet Dourou, déjà complété par deux contrebassistes et un batteur. Vingt ans plus tard, ils approfondissent leur aventure sonique.

Mais doit-on encore présenter les parcours de ces deux instrumentistes, leurs saxophones foudroyés et foudroyants ? McPhee a bel et bien trempé son ténor dans l'encrier de la voix. Quand il comprime ses timbres, quand il s'éboule ou se blottit dans un cri, dans un spasme, c'est pour atteindre cette région du cœur où matière et esprit se rejoignent. Chez Lazro aussi, écorchant une sonorité qu'il sait faire grêle ou râpeuse, se tient un chant profond, davantage protégé que menacé par cette grammaire de craquements et de sifflements.

En renfort cette fois-ci, les contrebassistes-conteurs Joshua Abrams et Guillaume Séguron. L'un et l'autre partagent le même amour pour les formes hypnotiques ou incertaines de la musique.

Joshua Abrams et Chad Taylor se sont eux rencontrés lors des jam-sessions du Velvet Lounge de la Windy City où le batteur déclinait au possible ses Chicago Underground (duo, trio, Orchestra…) avant de partir pour New York où son crible de rythmes cliquetants s’ébroue aux côtés de Cooper-Moore ou Marc Ribot.

Dans cette mine de sons, où la musique est une veine, les saxophones chargent ce que les contrebasses extraient. Les contrebasses effritent ce que malaxent les saxophones et le reversent dans la corbeille des rythmes, tressage de cymbales cillées et de peaux haletantes.

Coproduction

Die Hochstapler

Die Hochstapler

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Die Hochstapler
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Gratuit pour les adhérents de Jazz à Poitiers
Concert
Présentation

Die Hochstapler, traduction « les imposteurs ». Un nom peut-être pas dû au hasard pour ce quartet international qui concentre notamment son travail sur les principes d’élaboration du langage musical, sa notation ou les modes de transmission alternatifs à la partition. Leur premier fait d’armes était une relecture assez subjective - envisagée comme une perpétuation esthétique plus qu’un hommage - des œuvres d’Ornette Coleman et Anthony Braxton. S’auto-désigner ainsi comme imposteurs permettait sans doute déjà de devancer les critiques des gardiens du temple qui immanquablement auraient crié au blasphème à l’écoute du résultat…
Leur nouveau répertoire, déjà moins susceptible de choquer les exégètes pointilleux, est inspiré des travaux de l’obscur Alvin P. Buckley. Physicien, linguiste, musicien et compositeur, un temps membre de l’Arkestra de Sun Ra, il aurait travaillé autour des sources d’inspiration alternatives, des nouveaux modes de composition. S’inspirant des écrits de ce chercheur allumé, les quatre compères accouchent d’une forme de jazz qui brouille les pistes en élaborant des codes de jeu inédits, des contraintes, des ouvertures, des stratégies à faire certainement hurler bon nombre de profs de conservatoire. Sinon, au-delà des concepts, bien sûr, ils jouent de la musique !
Et plutôt totalement enthousiasmante, même pour les analphabètes du solfège…

The Thing

The Thing

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo The Thing
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Moins d’un an après son inoubliable duo avec Erwan Keravec pour le festival Bruisme#5, Mats Gustafsson revient à Poitiers. On pourrait se dire que c’est un peu court, comme on pourrait aussi souhaiter qu’il y revienne tous les mois nous présenter l’un des douze projets – au moins - qu’il a en cours. En en attendant autant qui ne sauraient tarder...

Mais au beau milieu de cette hyperactivité, un groupe émerge. The Thing. SON groupe, le plus connu sans doute, mais surtout celui au sein duquel sa musique trouve le plus naturellement et le plus entièrement sa place. Sa « chose », un peu monstrueuse, bête à trois têtes qui s’abreuvent aussi bien dans les eaux boueuses d’Ayler que dans celles de Shellac ou Wolf Eyes. Un monument du free d’aujourd’hui qui, depuis ’99, peaufine un son gros comme ça, en forme de mur, qui terrasse littéralement les oreilles qui croisent leurs sets imparables.

Dix ans après leur premier concert à Carré Bleu, quatre depuis leur précédente venue en quintet avec Peter Evans et Agustí Fernández, l’occasion de faire le point sur ce combo-brûlot, alors que vient de sortir Shake, leur dernier opus plus incendiaire encore sans doute que leurs précédents albums.

Duo Agnel - Benoit

Duo Agnel - Benoit

Photo(s )(ancien champ NE PLUS UTILISER)
Photo Agnel / Benoit
Date
Horaire
20h45
Tarifs (ancien champ NE PLUS UTILISER)
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - Gratuit moins de 12 ans
Concert
Présentation

Sophie Agnel et Olivier Benoit n’ont pas attendu de se retrouver au sein de la dernière mouture de l’ONJ pour croiser leurs univers musicaux. Voilà déjà quinze ans que leur duo existe. Et d’une sacrée belle manière ! Un duo qui rassemble tout ce qu’on aime bien dire en général de ce genre particulier de formation. Évidemment. De la complicité, de l’intimité, de la fusion… Des dialogues au sommet, des tête-à-tête passionnés et tous les poncifs qu’on accumule habituellement pour présenter la formule. Avec eux, tout ça est bien là, pour sûr. On y retrouve nos petits. Donc oui, ils jouent à deux mais d’une seule voix. Oui, ils se sont vraiment trouvés. Et oui, ils communient ensemble, tout ça, machin… Sauf que là, les jolies phrases toutes faites ont bien du mal à illustrer le résultat. Et qu’elles n’expliquent en rien ce qui advient quand on laisse la parole à cette pianiste contrariée et à cet anti-guitar hero. Parce que rares sont les mots qui peuvent résumer ou décrire même partiellement de quels petits miracles sonores est capable d’accoucher ce couple-là. Parce que, comme toutes les vraies beautés, leur musique échappe à la définition. On peut bien accumuler les superlatifs, on sera toujours loin du compte. Reste donc qu’à se poser, se laisser faire et laisser advenir l’inévitable… un grand moment de musique.

Groupes
Artistes
Artiste
Instrument(s)
Artiste
Instrument(s)
Tarif "standard"
Désactivé